
Il arrive parfois dans la vie qu’on ai des moments “moins bien”. Ces moments où on ne se sent pas vraiment bien, où on à l’impression que tout va mal. Ce sentiment où on pense que tout nous échappe et qu’on ne maîtrise plus rien. Alors comment on fait pour « reprendre le dessus » quand tout va mal et qu’on ne sait pas par où commencer.

Cet état où tout va mal je l’ai déjà traversé, ce sentiment de vide intérieur, que l’on ne sert à rien, que rien ni personne ne peut nous distraire et que personne ne nous comprend…. on se sent si seul(e)…
Il y a des astuces qui peuvent aider à se sentir un peu mieux et à s’en sortir. Attention je ne prétends pas détenir la vérité, je partage ici ce qui m’a aidé, moi, à aller mieux.
PARLER, PARLER, PARLER !
La première des choses selon moi c’est de parler. Il ne faut pas hésiter à en parler à quelqu’un pour ne surtout pas rester seul(e) avec toutes ces choses qui vous pèsent. Il peut être intéressant d’en parler d’abord avec son médecin traitant, il saura vers qui vous orienter.
L’aide d’un(e) psychologue n’est pas honteux, au contraire c’est un excellent moyen d’en apprendre plus sur vous et de vous libérer d’un fardeau bien trop lourd.
Vous pouvez également en parler avec votre conjoint(e), même si celui/celle-ci vous apportera une autre vision, il est important de lui exprimer ce que vous traversez et de lui dire que vous ne serez pas aussi disponible et que vous avez besoin de temps pour vous.
Vos amis proches sont aussi des oreilles attentives auprès desquelles vous pourrez trouver de l’écoute.
Cependant il faut rester conscient que votre partenaire de vie, vos amis ne pourront pas à eux seuls vous apporter l’aide nécessaire.
SE RECENTRER SUR SOI
C’est une autre des choses que j’ai mises en place, à cette époque j’étais en arrêt et j’ai bien du accepter que cet état c’était avant tout mon corps qui me parlait. J’ai accepté de me centrer sur moi quelque temps, alors on arrête de culpabiliser parce qu’on ne va pas au travail, parce qu’on se lève à 9h, parce qu’on ne veut parler à personne.
Le but ici c’est de faire des activités que l’on aime, qui nous attire. Pour ma part, j’ai coupé le monde extérieur, tant pis, il tourne très bien sans vous. Je n’ai fait que ce que j’aimais, lecture, puzzle, jeu, écriture, télé, activités manuelles, rien… L’envie vient mais repart aussitôt dans les premiers jours mais ce n’est pas grave même si vous ne lisez qu’une page vous aurez toujours fait quelque chose !
NE PAS CULPABILISER
Oui vous dormirez jusqu’à pas d’heures, oui vous allez soupirer, ne rien avoir envie de faire mais ce n’est pas grave, c’est même normal ! Le corps et l’esprit ne peuvent plus rien engranger et culpabiliser ne vous servira à rien alors on souffle, c’est pas grave. Il est certain que vous serez irritable, que vous aurez envie de pleurer, il ne faut absolument pas vous en vouloir pour ça.
Y ALLER DOUCEMENT
La slow life est idéale pour ça ! Dans cette période particulière il faut bien se dire que vous n’aurez ni l’énergie ni l’envie de lancer le lave-vaisselle pendant que l’eau des pâtes sera sur le feu. Alors prenez votre temps. Un pas après l’autre, tant pis pour les horaires ou le temps que chaque activité vous prendra. On passe en mode slow, on coupe les réseaux, les sollicitations et on prend du temps pour soi, à son rythme.
SE “FORCER” UN PEU
Pour ma part c’est un des points qui m’a le plus aidé à me maintenir à flot. Je m’astreignais une fois levée à prendre ma douche directement puis à commencer ma journée. J’étais certes en tenue décontractée mais j’étais habillée, même si je me couchais sur le canapé dans la journée. Je me suis également « forcée » à mettre au moins ma crème visage, ce petit geste me faisait quand même du bien.
Au bout de quelques jours le 1er point était devenu une habitude. Je me “forçais” à passer le balais dans les pièces de vie une fois par matinée peu importe l’heure et le temps que ça prenait.
Certes ça ne sera pas agréable au début mais il faut se « forcer » un peu. Les 1ers jours on décide d’une seule chose pour laquelle on se « force ». Vous n’en choisissez qu’une, une seule et tant pis si vous ne faites que celle-ci de la journée. Puis ça devient une routine, on gagne en fierté et en estime de soi pour rajouter une autre activité.
RÉINTÉGRER DES ROUTINES
Voilà une des autres choses qui m’a énormément aidée, j’ai réintégré des routines au quotidien. Je sais que certains n’aiment pas les routines. Là où les uns pensent que c’est un truc pour les bébés, les autres ont peur que leur vie devienne ennuyeuse. Pourtant pour moi ça m’a apporté de la sécurité émotionnelle, une certaine stabilité pour reprendre le dessus sur ce quotidien où tout semblait aller mal.
Bien sûr cette étape ne se fera pas dès les premiers jours mais pour moi elle a été essentielle. J’avais pris soin de lister les activités qui me faisaient du bien et qui pouvait structurer ma journée en m’apportant un réel bien-être.
Une fois ces choses trouvées j’ai essayé de voir comment les organiser pour qu’elles soient facilement réalisables. Au début ces routines seront assez simplistes mais ce n’est pas grave, vous pourrez être fier(e) de vous. J’en parlerai plus longuement dans un article spécial sur ces routines que j’ai gardées.
ACCEPTER QUE CELA PRENDRA DU TEMPS
Non vous ne serez pas sorti d’un burn-out, d’un deuil ou autre en 1 mois d’arrêt de travail ou juste parce que ça ira un peu mieux. Il faut accepter que cela prenne un peu plus de temps, que la priorité reste vous et vos sentiments. Chacun y va à son rythme, il n’y a pas de norme, alors écoutez-vous c’est le plus important !
Reprendre le dessus quand tout va mal dans sa vie nous paraît insurmontable, pourtant avec quelques astuces, on peut tenter d’apaiser son mal-être, à le rendre un peu plus supportable. Le plus important étant de ne pas rester seul(e), il faut en parler, se libérer de ce poids et surtout prendre soin de soi.
Prenez soin de vous.